jeudi 7 février 2013

Galveston

Le week-end dernier, j'ai eu envie de voir la mer: j'ai donc pris la direction de Galveston, une île au Sud de Houston où j'étais déjà allée en novembre dernier. Cette fois, je me suis dirigé vers l'ouest de l'île, moins bétonné que l'est qui ressemble à la fois au remblais de la Baule à certains endroits, et au port de St Nazaire à d'autres. 
 

L'arrivée sur l'île de Galveston: malgré le ciel bleu
et les palmiers, nous sommes bien en Janvier! 
 
Presque à la pointe de l'île, il y a un State Park dans lequel des travaux on été entrepris pour restaurer l'écosystème local, qui souffre beaucoup lors des tempêtes qui balayent régulièrement l'île. J'espérais y voir des oiseaux, mais ceux-ci ont dû migrer pour l'hiver puisque je n'y ai croisé que des promeneurs et des pêcheurs. 

 
Face au continent, on dirait presque le Golfe du Morbihan: même lumière rasante, paysage de marais similaire... 
 
 
Côté Golfe du Mexique, par contre, on est face à une vraie plage, avec les mêmes goélands que par chez nous.
 
 
La plage était déserte, mais doit être bondée en été. A moins que les américains ne préfèrent s'entasser du côté plus urbanisé de l'île. En arrivant sur la plage par ce beau soleil, j'ai regretté de ne pas avoir emmené mon maillot de bain. Puis j'ai trempé mes pieds, histoire de dire que j'avais tâté l'eau du Golfe du Mexique, et tout d'un coup, j'ai moins regretté le maillot: l'eau devait être à 16 ou 17 degrés. C'est une température tout à fait clémente pour la saison, mais un peu froide pour moi. Cela dit, je ne doute pas une seconde que certaines de mes connaissances se seraient baignées quand même! 

Aux Etats Unis, se baigner, c'est dangereux!


J'ai ensuite repris la voiture et me suis avancée dans la partie urbanisée de l'île pour visiter une maison historique: Bishop's palace. Cette maison a été construite en 1887 pour une famille particulière, puis a été rachetée par le diocèse de Galveston en 1823. On peut dire que le diocèse ne se refusait rien car la maison est vraiment somptueuse avec son intérieur habillé de bois, ses vitraux et ses volumes imposants. A noter que le diocèse a fait installer les commodités modernes avant d'y loger ses évêques, dont des salles de bain avec l'eau courante, une douche, et... du carrelage. Figurez vous que l'évêque de Galveston avait dans sa salle de bain le même carrelage jaune immonde que nous avons à Paris. A partir de maintenant, je ne me lamenterai plus sur cette faute de goût, je me dirai que nous avons une salle de bain épiscopale! 

 
Il faisait bon, donc j'ai encore flâné le long des jolies maisons du quartier, mais comme les habitants me dévisageaient d'un air réprobateur (ils ne doivent pas avoir l'habitude des gens qui se promènent), j'ai fini par rentrer à la maison.
 

2 commentaires:

  1. Ah ah je me suis reconnue dans le passage sur la baignade et je n'en attendais pas moins de toi qu'un vibrant hommage à tes amies qui nagent par tous les temps !

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  2. Je suis fière de toi: tu as vaincu les commentaires du blog! C'est vrai que j'ai pensé à toi et aussi à Manue, même siu je suis sûre que vous n'y seriez pas restées très longtemps!

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Youhou: réussi à desactiver les captcha! Que cela ne vous empêche pas de signer vos commentaires (même avec juste une initiale), sinon, je risque de ne pas vous reconnaître...