dimanche 25 septembre 2011

Epaule d'agneau confite aux poires

Mon plus grand pourvoyeur de recettes en tous genres, c'est Internet. Cela donne lieu à des essais plus ou moins concluants (les échecs totaux ne sont pas présentés sur ce blog, bien sûr!). Par contre, quand je veux une recette moins hasardeuse, éprouvée plusieurs fois, je me tourne vers ma grande pourvoyeuse de valeurs sûres: c'est ma copine Adeline. C'est la championne de la cuisine traditionnelle française, et quand elle me dit qu'elle a une nouvelle recette fétiche, je ne traine pas à la lui demander. Une fois que j'ai la recette, ça se corse: d'abord, je perds la recette, ensuite je l'oublie jusqu'à ce qu'Adeline m'en reparle, puis je trouve une bonne excuse pour ne pas faire la recette parce que (au choix): il y a beaucoup trop de viande, trop de gras, trop de sucre, ce n'est pas la saison, je n'ai pas le temps, la recette m'intimide un peu...
Le week end dernier, j'ai quand même fini par réaliser cette recette dont Adeline me parle depuis quelques mois: une épaule d'agneau confite aux poires.


Ingrédients (pour 4 personnes)
- une petite épaule d'agneau (environ 600 g, sans os)
- 4 poires
- 3 oignons
- 4 gousses d'ail
- 1 verre de vin blanc (j'ai mis du muscat)
- 3 cs d'huile d'olive
- 1 cs de cumin
- sel, poivre
- un cube de bouillon
- éventuellement du jus de citron, romarin, mais je n'en ai pas mis

Éplucher et émincer les oignons et les gousses d'ail. Faire chauffer l'huile dans une cocotte et faire revenir l'ail et les oignons à feu moyen.
Frotter l'épaule d'agneau avec le cumin. Saler et poivrer.
Quand l'ail et les oignons commencent à blondir, faire revenir l'épaule d'agneau pendant 10 minutes sur toutes ses faces.
Verser le vin blanc dans la cocotte et ajouter le romarin ou les herbes de Provence. Baisser le feu au minimum, couvrir et faire cuire à feu doux pendant 4 heures en vérifiant de temps en temps le niveau de liquide et en complétant en ajoutant du bouillon reconstitué à partir du cube lorsque c'est nécessaire.
Éplucher et couper les poires en morceau et les citronner avec le jus de citron. Ajouter les dans la cocotte et laisser cuire encore une heure.

Servir accompagné de pâtes, de gratin de courgettes ou de purée pomme de terre-courgettes.

VERDICT
C'est délicieux!!! Vraiment bon. Emmanuel (qui ne raffole pourtant pas de l'agneau) et moi nous sommes régalés. Cette recette fait partie des recettes qui pourront à l'avenir me faire franchir le seuil d'un boucher pour acheter de la bonne viande. Si on manque de temps, deux heures et demie de cuisson sont suffisantes, mais la viande sera un peu moins tendre. A refaire le week-end, quand on a le temps pour la cuisson.

4 commentaires:

  1. Waaa ! ça fait grave faim !! on sait ou manger autour de paque cette année !! L'agneau j'adore, la poire c'est mon fruit préféré ! ça à l'air de déchirer grave !

    Par contre j'ai un doute sur la fin de ton article : cuisson longue = +tendre ?? Tu es sur de toi ? (pour moi rajouter du temps ça ne peut que dessécher)

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  2. Pour Pâques, vous êtes les bienvenus, mais ce plat ne sera sans doute pas au menu puisque ce ne sera plus vraiment la saison des poires... Je te confirme la fin de l'article: pour certains morceaux de viande, plus on les fait mijoter longtemps à feu doux, plus ils sont tendres. Ce n'est bien sûr pas le cas d'un rôti de boeuf, mais c'est le cas du bourguignon, du pot au feu... As-tu entendu parer du gigot de 7 heures?
    Sinon bonne nouvelle, il n'y a pas besoin de beaucoup d'équipement pour faire ce plat: tu ne savais pas quoi cuisiner pour le retour de Guyane de Manue? Tu as un mois pour te préparer!

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  3. Ah ah Gilles, tu fais moins le malin, cette formidable recette a été transmise par "La princesse des glaces, tortionnaire aux muffpains". Je m'inscris aussi sur la liste des invités de Pâques afin de passer une bonne soirée avec vous et enfin goûter le génialissime gâteau au chocolat qui me fait envie depuis des mois !

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  4. Finalement, pour Pâques, on était réunis mais sans Gilles qui faisait ses travaux comme un malheureux. On a super bien mangé (sauf dans l'infâme restau de Giverny), mais pas d'agneau. Tant pis, ce n'est que partie remise car après tout, une épaule d'agneau suffit amplement comme prétexte pour se réunir...

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