Cela fait déjà un petit moment que je suis à Houston, et je n'avais toujours pas exploré la ville, à part une petite soirée au théâtre lors de mon dernier séjour. Je trouvais que c'était dommage de passer par les Etats Unis sans admirer les gratte-ciels, mais il n'y a pas grand chose à faire dans le centre ville de Houston, à part des musées. J'avoue ne pas être trop branchée musées, mais je voulais vraiment voir la ville, alors c'est parti, direction le Museum District: les Américains sont un peu comme les Shadocks, ils classent leurs ville: tous les musées sont dans le même coin! (pour les ceux qui n'ont pas compris cette phrase, voilà une petite vidéo)
Debut de la journée: il fait beau et les jets d'eau font des arcs-en-ciel.
En arrière-plan, la statue de Sam Houston, fondateur de la ville
J'ai commencé ma visite par le jardin japonais situé dans le parc Herman. J'avais bien apprécié celui de San-Francisco il y a quelques années, et comme on est dans le même pays, je m'attendais à la même dimension. Ben en fait, non. Circulez, il n'y a rien à voir: quelques plans d'eau et une ou deux pagodes pour faire semblant que c'est un jardin japonais, mais rien de plus. Le jardin japonais de Nantes est bien plus joli, plus grand et plus varié! Malgré cela, il y a pas mal de monde dedans, entre les couples qui font des séances photo et le nombre industriel de jardiniers qui ramassent les feuilles. C'est peut-être là le côté japonais du parc: tout y est tiré à 4 épingles: pas une feuille qui traîne!
Le jardin japonais. Pas désagréable, mais sans saveur
J'ai continué par la visite du Health Museum (musée de la santé). J'en avais vu quelques photos sur internet, dont une d'une petite salle en forme d'énorme bouche avec des dents sur lesquelles on peut s'asseoir. Je voulais rapporter la photo à Marie, pour qu'elle commence à penser aux traveaux de sa future salle d'attente. Et sinon? Ben c'était nul, archi-nul. Un peu comme dans le même style que la Nasa: de beaux supports, mais pas beaucoup de contenu, sauf qu'à la Nasa, le sujet est un peu spectaculaire (là, on a la même chose dans les manuels scolaires).
La future salle d'attente de Marie, donc. Elle va vraiment
traumatiser des enfants qui auront peur du dentiste ET
de se faire manger dans la salle d'attente!
J'ai ensuite filé sur le musée d'histoire naturelle, un peu à reculons, refroidie que j'étais par la visite du Health Museum (et de la Nasa, dans une moindre mesure). Fort heureusement, mes craintes n'étaient pas fondées car ce musée est vraiment chouette. Il y a des collections classiques comme dans d'autres musées d'histoire naturelle (coquillages, animaux empaillés...), mais aussi un planetarium, une salle de cinéma à écran géant et une serre à papillons.
J'ai commencé ma visite par l'Energy Hall. Alors il faut savoir que cette exposition est sponsorisée par Exxon, Conocco et BP. Autrement dit, l'énergie, ça veut dire le pétrole (éolien? hydraulique? Connais pas!). Après le travail de la semaine et la visite du week end dernier, je pensais en avoir marre du pétrole et je pensais traverser l'exposition en diagonale, mais finalement, je me suis attardée sur certains détails qui étaient présentés de façons plus moderne et plus jolie que sur l'Ocean Star même si l'exposition est beaucoup moins complete. A noter, un simulateur de capsule qui permet de "voyager" à l'intérieur d'un puits de pétrole. En vrai, ce genre de capsule n'existe pas, mais c'est bien marrant quand même.
Des outils de forages, bien présentés et bien éclairés.
Le forage à la portée des bobos, en somme...
J'ai aussi traversé la collection sur la faune du Texas. Ce ne sont ni plus ni moins que des animaux empaillés comme on en trouve souvent des les musée d'histoire naturelle, mais c'est toujours sympa de savoir quels animaux on peut croiser dans les parages (je ne sais pas si ça présente un intéret quelconque pour les habitants du coin: ça me gonflerait un peu d'aller au musée pour voir des vaches ou des pigeons empaillés, mais bon....)
Je me suis plus attardée dans la collection de gemmes. Je crois que les gemmes étaient la partie que je préférais au muséum d'histoire naturelle de Nantes (avec l'agneau à 8 pattes), pourtant, je ne crois pas qu'il y en avait beaucoup (A l'époque, j'étais persuadée qu'il suffisait de casser un caillou (n'importe lequel) pour trouver des merveilles colorées à l'intérieur: défense de se moquer!). Bref, là, on est bien loin de Nantes: il y a un nombre incroyable de pièces. Chaque gemme est présentée dans une vitrine tendue de velour noir, et on peut visiter cette exposition au calme, dans la pénombre, avec de la musique classique en fond sonore. Ca ne sert à rien, on n'apprend rien, mais qu'est ce que c'est beau!
Malheureusement, mes photos ne rendent pas justice à la beauté des gemmes.
Du coup, j'ai bien vite arrêté d'en faire!
On peut encore visiter une grande galerie de fossiles. Là, j'étais fatiguée, et en plus, les dinausores et autres animaux préhistoriques, ce n'est pas trop mon truc. Je suis donc passée assez vite. Une question me taraude toute de même: ces squelettes géants exposés dans le musée sont-ils des vrais ou non? Si oui, c'est impressionnant de voir la quantité de pièces conservées, et l'état de conservation.
Je crois assez moyennement à la conservation de chacun des pics de ce dinosaure.
Je suis pire que St Thomas: je ne crois même pas ce que je vois!
Si non, c'est vraiment de la triche d'induire le visiteur en erreur car ce n'est marqué nulle part clairement que ce ne sont pas des vrais squelettes (ce n'est pas marqué clairement non plus que ce sont des vrais, donc je suppose qu'ils sont faux). En tous cas, vrais ou pas, ces squelettes sont quand même imperssionnants, et finalement, je préfère cette représentation sobre aux reconstitutions kitchouille déjà vues.
Tout va bien: ici, l'homme chasse bien le mamouth, pas
le dinosaure comme dans d'autres musées...
Le musée abrite enfin une serre aux papillons. J'avoue que j'ai toujours craché sur les serres aux papillons, pensant que ça ne sert à rien, mais finalement, cette visite a été fort sympatique. On commence par une exposition rapide sur les insectes (là, je suis passée très vite car il y a des vitrines avec des scorpions, araignées, cafards et autres joyeusetés et je n'aime pas trop ça).
Photo prise ne pensant à Manue et sa lutte acharnée contre les cafards.
Ils sont mieux dans leur vitrine que dehors!
On finit cette rapide visite avec une "pouponnière" à papillons: une vitrine dans laquelle sont entreposées des chrysalides qui vont bientôt éclore. C'est très intéressant d'observer la variété des chrysallides: j'avais en tête que c'était un truc vert et visqueux ou marron et raccorni, mais il y en a de toutes les couleurs, et même certaines d'aspect métallique (d'ailleurs, le mot vient du grec khrusos qui signifie doré: j'aurai appris quelquechose, et vous par la même occasion!). Je n'ai pas vu de chrysalide éclore (je ne suis pas assez patiente), mais j'ai vu des papillons tout frais sortis: l'image du papillon qui soit sécher ses ailes n'est pas du tout usurpée: leurs ailes sont toutes froissées et il faut qu'ils prennent le temps bien les repasser.
A droite, ce n'est pas un papillon "cassé": c'est un papillon qui n'a pas encore repassé ses ailes
La visite dans la serre a été une belle expérience: une végétation luxuriante (bien que moins intéressante qu'à l'Eden Project en Angleterre) et des papillons partout.
Ainsi s'est terminée ma visite de Museum District. Je n'ai pas appris grand chose, mais la journée a mieux terminé qu'elle n'avait commencé et ça m'a permis de voir de jolies choses.
Encore un papillon pour la route: je trouve la photo réussie
Au retour à l'hôtel, surprise, c'est la fête au village: pas possible de me garer (rendez-vous compte, il a fallu que j'aille me garer à 5 minutes à pied de mon hôtel: un vrai scandale!), et il y avait un monde pas croyable sur la place centrale... Renseignement pris, tout ce petit monde fêtait la mise en route des illuminations de Noël: de gros flocons de neige clignottent à présent sur les immeubles. Et pour la soirée, il y avait une animation sculpture sur glaces. Je suis sortie acheter à manger en, T-shirt. Cherchez l'erreur...
ça m a beaucoup touché que tu prennes une photo de cafard a mon attention. N empeche qu' avec Adeline on avait un duot tres haut point; : je les empoissonnait a la bombe (il faut environ 3 minutes pour que l air deviennent irrespirable, fasse tousser et provoque des hauts le coeur aux êtres humains) mais il fallait bien 10 mn pour que le caffard creve d ou mise en danger des poumons.
RépondreSupprimerAdeline de son coté gerrait la logistique : déplacement du cafard agonisant via balayetet jusuq a son lieux de repos final (la partie du jardin dévolu au cimetiere a cafard géant). C'était vraiement courageux de sa part car meme morte la bete continue a agiter ses pattes géantes nerveusement ce qui me donnait envie de vomir et de crier en même temps ( ce qui est physiologiquement complexe)