samedi 19 janvier 2013

Houston: jamais deux sans trois!

C’est donc la troisième fois que je viens à Houston et je commence à connaître quelques trucs pour être le plus efficace possible en arrivant sur le sol américain : sortir la première de l’avion pour arriver la première à l’immigration et faire la queue moins longtemps, prévoir un peu de monnaie pour le péage… Tout aurait dû fonctionner comme sur des roulettes… C’était sans compter sur quelques contretemps car je suis finalement arrivée dans ma résidence à 18h30…
 
Bien sûr, le bureau de location des appartements de la résidence ferme à 17h30 sinon c’est pas drôle. Je ne me démonte pas et cherche mon appartement puisque j’avais son numéro ainsi qu'un code pour récupérer les clés dans une boîte à code. Arrivée devant mon appartement, pas de boîte. J’ai donc appelé l’« emergency phone number » fourni avec les instructions .
Les charmantes personnes au bout du téléphone m’ont expliqué qu’elles ne pouvaient rien faire pour mon appartement dans l'immédiat car le paiement du loyer ne leur était pas parvenu suite à de sombres soucis bancaires entre la France et Houston, mais ils m’ont proposé de me loger pour la nuit dans une autre maison dont ils avaient les clés. Comme ils avaient déjà proposé cette solution de dépannage à mon collègue Thomas qui s’est retrouvé dans la même situation que moi la semaine dernière, j’avais eu un aperçu de la maison en question, et j’ai commencé à ricanner nerveusement car nous l'avions déjà surnommée la « maison glauque ». Mais ce n’est qu’une fois arrivée sur place, j’ai pu me rendre compte a quel point la maison méritait son surnom :

- Il faisait froid (plus que chez Adeline, ce qui n'est pas peu dire, sauf que chez Adeline, c'est joli et accueillant )
- Il y avait 5 chambres dont deux qui puaient le parfum d’ambiance chimique, une dont je n’arrivais pas à allumer la lumière, et la quatrième dont je n’arrivais pas à éteindre la lumière. La cinquième avait des murs de couleurs discutables (vert et jaune flashy) mais pour dormir, je n’étais plus à ça près…
- Le chauffe-eau fait un bruit monstrueux (comme des pas dans le couloir : super rassurant quand on est seule dans une maison inconnue)
 
Je n'ai pas fait beaucoup de photos, mais celle-ci illustre parfaitement
l'ambiance: un aquarium salle, un diable et un micro-ondes juste à côté.
 
C’est vraiment très très moche, mais arrivée à ce stade, je n’avais plus qu’une ambition : me réchauffer et me coucher; j'ai eu froid comme jamais et j'ai du aller récupérer la couette d'un autre lit pour la superposer à la mienne...
Je pourrais arrêter mon récit là, mais j’ai pitié de ma mère qui doit être malade à me lire (hé hé…). Elle notea au passage que j'ai soigneusement éludé ses questions sur mon logement jusque ici!

Le lendemain, on a commencé à entrevoir un début de solution en faisant transiter le paiement de mon appartement par notre filiale de Houston. Malheureusement, cela a été fait trop tard dans la journée pour le bureau de location qui ferme à 17h30. Notre loueur m’a proposé de retourner dans la maison glauque, mais c’était hors de question (plutôt dormir dans la voiture en faisant tourner le moteur : au moins j’aurais chaud !) : mon collègue, hébergé dans appart-hôtel immense avec 2 chambres m’a donc très gentiment offert l’asile pour la nuit : je ne vous dis pas le bonheur de se coucher dans une chambre à température normale....

Hier soir, après quelques rebondissements, j'ai enfin pris possession de mon logement. Finalement, celui qui m'avait été réservé n'était plus disponible, je me dispose donc moi aussi de 2 chambres et deux salles de bain: si vous voulez venir visiter Houston, c'est le moment!
 
Je me suis installée dn fin d'après midi, j'ai défait mes valises, ré-arrangé un peu les meubles, pillé la déco de la chambre que je n'utiliserai pas pour la mettre dans le salon, et voilà!

C'est mieux, non?
  
J'ai même pu manger la soupe de la victoire pleine de légumes bio:
tout est  bien qui finit bien!
 

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