Les soirs de flemme (qui se
multiplient ces jours-ci, diraient-on), il y a les options bien connues
de Monsieur Picard, des traiteurs du coin, des sushis livrés et des
quelques plats de flemmarde que j'ai déjà présentés (mais ça c'est pour
les soirs où j'ai juste un peu la flemme, pas complétement). Mais il y a
aussi l'option moins connue dite "option des Tang frères". Notre grand
hit depuis que nous habitons Paris, ce sont les raviolis de crevette
surgelés qu'il suffit de faire cuire à la vapeur une quinzaine de
minutes: c'est bon, vite prêt, c'est à peu près diététique (cuisson à la
vapeur) et ça ne fait aucune cochonnerie dans la cuisine. Il me suffit
de faire un crochet par le quartier chinois en rentrant du boulot pour
en acheter. En théorie, ça ne me prend pas beaucoup de temps; en
pratique, ça peut devenir assez long car il m'arrive de trainer dans les
rayons pour dénicher une nouvelle bizarrerie à tester. La dernière
fois, j'y ai trouvé des assaisonnement pour riz frit. Ça se présente
sous la forme d'une poudre en sachets à ajouter directement dans du riz
frit. J'ai choisi d'en détourner l'utilisation et de l'utiliser
directement dans le cuiseur à riz sans passer par l'étape "friture du
riz" (toujours pour éviter de doubler la quantité de vaisselle, et puis
on a dit "junk food", pas "bombe calorique").
La chose se présente en sachet, avec des écritures en japonais (je pense) et en anglais, ce qui m'arrange bien car je ne lis pas le japonais dans le texte. Là, je vois que c'est à l'ail: la prise de risque au niveau du choix de parfum est donc minime (il y avait aussi au homard, mais on fera le test une autre fois...)
Ce
qui est bien avec certains produits qu'on trouve chez Tang, c'est qu'il
y a le mode d'emploi en anglais et même des petits dessins des fois
qu'on n'ait pas compris. La préparation étant très basique, on peut se
poser des questions sur les compétences culinaires des japonais s'il
leur faut des petits dessins pour tout comprendre...
Bref, j'ai mis dans le cuiseur à riz:
- 2 mesures de riz
- 3 mesures d'eau
- 2 sachets de préparation japonaise
- une barquette d'allumettes de jambon
Pendant que ça cuit (15 à 20 minutes), je m'adonne à mes activités du soir plus ou moins productives (au choix):
- la vaisselle pas faite
- gandouillage sur internet
- apprentissage de mes partition
- lecture du vegetarian living du moment (en faisant cuire du jambon, n'ayons pas peur des contradictions)
- un peu de rangement
- regarder M6 pour détendre mon cerveau de la rude journée (électro-encéphalogramme plat assuré!)
- ...
Quand le "ploc" du cuiseur retentit, je coupe quelques crudités (histoire de ne pas aller jusqu'au bout du concept de juck food, j'ai quand même un peu d'honneur à tenir sur ce blog) et je sers.
Et là, je suis contente, parce que pour un effort quasi nul, j'ai quand même une assiette appétissante, et qui ne fait pas trop junk food. Allez, il est temps de retourner chez Tang!
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