Depuis quelques mois, je suis victime d'une bien étrange malédiction: la malédiction des scones. J'explique.. Comme vous le savez peut-être, j'aime finir mes dimanches en prenant le thé. Prendre le thé, ça veut dire se préparer une tasse de bon thé (pas du lipton yellow, hein!). Mais ça veut aussi dire choisir de la jolie vaisselle, prendre un plateau mignon et le garnir avec la théière, la tasse et surtout une petite douceur pour accompagner le thé.
Cela fait donc plusieurs semaines (que dis-je, plusieurs mois) que j'ambitionne de me préparer des scones pour le thé du dimanche après midi. Malheureusement, il y a toujours quelque chose qui vient m'en empêcher: la flemme, un déjeuner trop copieux, un reste de biscuits à finir... Ce week end, j'étais parée et dans les starting blocks pour les scones. Malheureusement, j'ai eu la merveilleuse idée de préparer une brioche pour le bureau... Et j'ai presque fini la farine...
Je ne me suis pas laissée abattre et j'ai trouvé un substitut à me scones, britanique lui aussi: le sticky toffe pudding, qui ne nécessite pas beaucoup de farine. J'ai trouvé la recette chez Pascale Weeks, spécialiste des recettes anglaises. J'ai juste divisé les proportions par deux et utilisé de la pâte de dattes au lieu des dattes entières pour éviter la corvée de dénoyautage. J'ai aussi oublié le lait...
Ingrédients (j'ai fait 8 tout petits puddings avec ces quantités)
- 125g de pâte de dattes
- 87 ml d’eau bouillante (j'ai utilisé du thé)
- 65 g de sucre
- 35 g de beurre demi sel mou
- 1 œuf légèrement battus
- 1 cuil. à soupe de mélasse (en magasin bio)
- 87 g de farine
- 1 cc de bicarbonate de soude
Préchauffer le four à 180°
Mettre la pâte de dattes à tremper dans l'eau.
Battre le beurre, le sucre et la mélasse. Ajouter l'oeuf, puis la farine et le bicarbonate de soude et mélanger.
Ajouter enfin la pâte de dattes et le thé.
Répartir dans des moules individuels type moule à muffins beurrés et cuire au four.
VERDICT
Pour une fois, je suis bien contente d'être victime de la malédiction des scones: cette douceur est une merveille: moelleuse, bien sucrée. Ces gâteaux ont un petit goût d'Angleterre, avec les dattes et de la mélasse et ils s'accorde très bien avec le thé. Je n'ai pas fait la sauce qu'on sert traditionnellement avec (la butterscotch sauce). La raison officielle c'est qu'il y a bien assez de sucre comme ça. La vraie raison, c'est que j'avais la flemme. Et honnêtement, pour accompagner le thé, ça fonctionne très bien sans!
Arf... j'ai failli arrêter de lire au 18e mot lié au champs lexical "vieille mamie faisant son thé" (c'est a dire à la 3e ligne) mais ça aurait été dommage. En effet, je gouterai avec plaisir ce machin là !! Par contre je pense que que quitte à être régressif et manger un sticky bidule en tricotant son thé et en buvant sa laine il faut absolument faire la sauce butterTruc au caramel !!
RépondreSupprimerQuand au lait : vu la qté prévu ça semble avoir dans la recette autant d’influence que d'augmenter le diamètre d'un ancrage de 3 µm
Je proteste: il n'est absolument pas question de tricot dans ce billet! Qu'est ce que c'est que cette extrapolation? Serais-tu doué d'une vision extra-lucide?
RépondreSupprimerHier soir, j'ai goûté une version industrielle de la chose: la sauce apporte vraiment un plus à la consistance (mais du coup, ça ne fait plus trop accompagnement du thé, et plus dessert). Par contre, pour le gâteau, le mien était meilleur, sûrement parce qu'il contenait plus de dattes...