Sablés à la presse

L'autre jour, nous étions invités à l'anniversaire d'un ami. Sachant que nous serions certainement nombreux, j'ai proposé d'amener quelque chose à manger. On m'a répondu: "amène quelque chose si tu veux, mais il faut que ce soit pratique à manger". Emmanuel a aussi ajouté qu'il valait mieux que je n'amène pas quelque chose de trop bizarre pour ne pas risquer le grand moment de solitude...
J'ai donc opté pour des sablés: c'est assez classique, mais j'ai une très bonne recette et c'était l'occasion de jouer à nouveau avec ma presse à biscuits offerte par Emmanuel il y a quelques années.

Ingrédients (pour une trentaine de gros sablés)
- 150 g de beurre (demi-sel) sorti du frigo depuis 10 minutes (1)
- 200g de farine
- 100 g de sucre
- une pincée de sel
- 1 gros œuf (ou un petit œuf et un jaune)

Mettre dans le bol du robot le beurre, la farine, le sucre et le sel. Mélanger avec la palette jusqu'à obtenir un mélange sablé.
Ajouter l'œuf battu en omelette pour agglomérer la pâte.
Mettre la pâte dans la presse et s'en donner à cœur-joie pour dresser différentes formes de biscuits. (2)
Faire cuire au four (3)

(1) Si le beurre est trop mou, la pâte sera très molle et il sera plus difficile de dresser les sablés à la presse.
(2) Il faut que la plaque soit froide (à température ambiante) pour que la pâte adhère bien. On peut quand même presser les biscuits s'il fait chaud, mais on ne peut pas dresser de biscuits sur une plaque qui sort du four (ça fait fondre le beurre dans la pâte). Je n'ai jamais réussi non plus à presser mes biscuits sur un papier sulfurisé (ça n'adhère pas assez à la pâte).
(3) Je ne donne pas plus d'informations. La température doit être d'environ 180-200°C. et il faut cuire jusqu'à ce que les biscuits soient joliment dorés

VERDICT:
Sans surprise puisque j'avais déjà fait cette recette qui est vraiment très bonne... Il y a ce qu'il faut de beurre pour que ce soit bon, mais pas trop pour pouvoir presser les biscuits. Même Emmanuel aime bien: il en a piqué un à la sortie du four (alors qu'on les gardait pour l'anniversaire) en faisant "hé hé"...